On critique les politiques.
Car,
Zéro compromis.
Incohérence totale.
Ambitions personnelles qui écrasent l’intérêt général.
Le vote du budget ? Un spectacle consternant.
Sauf que j’ai lu un truc hier. Et ça pique.
L’Institut Montaigne a sorti son « budget base zéro ».
93% des Français veulent qu’on dépense moins pour les retraites.
Pas un peu moins, hein. 60% de réduction souhaitée.
Quasi-unanimité nationale.
Cool. On est donc tous d’accord pour tailler dans le lard.
Sauf que ces mêmes Français — toi, moi, tout le monde — rejettent la réforme des retraites à plus de 60%.
70% chez les non-retraités.
Et 61% se déclarent satisfaits qu’on l’ait suspendue.
Tu vois le problème ou faut que je te fasse un dessin ?
On veut dépenser moins.
Mais touche pas à ma retraite.
On veut des réformes.
Mais pas celles qui nous concernent.
On veut que les autres fassent des sacrifices.
Nous ? Exemptés, merci bien.
Zéro compromis.
Incohérence totale.
Triomphe des intérêts catégoriels.
Bah dis donc, ça ressemble furieusement au discours qu’on entend depuis des mois à l’Assemblée, non ?
Dernier baromètre Cevipof : 83% des Français pensent que les politiques se foutent des citoyens ordinaires.
Record d’Europe de la défiance.
Mais aussi record d’Europe de l’incohérence, faut croire.
La vérité, elle pique : on a exactement les parlementaires qu’on mérite.
Ils nous ressemblent.
Ils font ce qu’on ferait à leur place. Défendre leur chapelle. Refuser les sacrifices. Pointer du doigt les autres.
Le miroir est cruel.
Mais tant qu’on exigera le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, on continuera à élire des représentants qui font exactement pareil.
La cohérence, ça commence pas sous les dorures de l’Assemblée.
Ça commence dans nos propres contradictions.
PS : Et toi, t’es prêt à accepter une réforme qui te coûte personnellement pour le bien commun ? Vraie question.
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De l’IA, de l’Humain et des outils
Eudonia
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