Noël arrive. Ta fratrie te déteste.
Décembre approche.
Et avec décembre, arrive inévitablement la question que tu te poses depuis septembre : comment je vais survivre au repas de famille ?
T’as pas à te la poser. La science vient de confirmer que c’est biologique. Donc tu vas craquer, c’est normal, c’est pas ta faute.
J’ai lu une étude qui explique pourquoi les frères et sœurs se détestent.
Et je me suis dit: on a attendu 2025 pour découvrir ça ? Genre sérieusement, c’était pas assez clair à 5 ans quand ton frère te piquait tes bonbecs ?
Paraît que depuis l’enfance, tu enregistres mentalement toutes les injustices.
Ton frère a eu un plus gros cadeau ? Noté.
Ta sœur était mieux traitée ? Noté.
Tes parents l’ont moins puni ? Noté.
Et cette foutue « calculette inconsciente », elle reste tapie là, quelque part, bien tranquille, jusqu’au jour où t’es obligé de discuter de l’héritage avec eux à 45 ans. Là elle explose et tout s’écroule.
C’est fou. On pense que les conflits de fratrie, c’est du bruit de surface. Non. C’est une bombe à retardement psychologique.
Ensuite, il y a la « rivalité biologique ». Prétendument, il y a 200 000 ans, on se battait avec nos frères pour la bouffe et l’attention des parents. Cool. Merci l’évolution. T’as gardé ce truc en nous comme un cadeau empoisonné.
Mais attends.
La science dit qu’une taquinerie, c’est ludique seulement si les deux parties consentent. Faut que ce soit partagé, appréciable, mutuellement cool.
Euh ? Taquiner ton frère sans formulaire signé en triplicate, c’est maintenant considéré comme de l’agression passive. T’imagines ta mère lire ça ? Elle qui t’a toujours mis des torgnoles quand tu testais les limites ?
Et puis il y a la chamaillerie. Qui cache toujours quelque chose de plus profond.
De la jalousie, de l’envie, des blessures d’estime.
Chaque dispute sur une broutille – qui a le droit au chocolat chaud – est en réalité la manifestation d’un besoin non comblé depuis 30 ans. C’est sympa comme thérapie gratuite, tu trouves pas ?
Mais le plus beau ?
L’héritage.
C’est là que la calculette vraiment sort. Que tu pensais que ta sœur t’aimait ? Nope. Elle comptait juste le nombre d’objets. T’en auras combien ? Moins que l’autre ? Boom. Tout s’écroule. Quarante ans de silence et c’est réglé en une distribution d’objets.
Donc voilà.
Dans deux mois, tu vas être assis avec des gens que tu n’as pas choisi.
Tes compétiteurs biologiques. Ceux qui te connaissent assez pour te pourrir avec une remarque bien placée. Et la science vient de confirmer que c’est normal, c’est génétique, y a rien à y faire.
Donc t’as plus qu’à endurer et accepter qu’on se déteste biologiquement et essayer de passer un bon moment quand même.
____
De l’IA, de l’Humain et des outils
Eudonia
eudonia . fr
❝ L’IA est au cœur des pensées. L’Humain est plus que jamais sollicité. ❞